Films documentaire

DOCUMENTAIRES

50 Years of Silence - The story of Jan Ruff O'Herne., réalisé par Ned Landee.


1995

Synopsis : Pendant l'occupation de la Corée par le Japon, lors de la seconde guerre mondiale, près de 200 000 femmes coréennes ont été kidnappées, déportées, violées, battues, tuées, abandonnées. Peu en ont réchappé, et les survivantes sont restées blessées, physiquement et psychologiquement. Jung Kyung-a, jeune auteure coréenne, raconte avec ce livre l’histoire vraie de ces "femmes de réconfort", envoyées dans les camps de l’armée japonaise pour y servir d’esclaves sexuelles. Femmes de réconfort retrace les itinéraires poignants d’un médecin japonais chargé de la santé des détenues, d’une fille de colon hollandais et d’une jeune Coréenne, ces deux dernières étant toujours vivantes aujourd’hui. Tout en restant précis et documenté, ce récit expose désormais, par le biais de la bande dessinée, la réalité de ce drame au grand public.

Affiche du film documentaire Fifty Years of Silence

My name is Kim Bok dong(김복동), réalisé par Won-Geun Song.


2019

Synopsis : En 1992, KIM Bok-dong s'est présentée comme une victime de l'esclavage sexuel, des "femmes de réconfort" pendant la Première Guerre mondiale. Elle voulait recevoir les excuses du gouvernement japonais, mais ceux-ci ont nié toute responsabilité. En 2011, à l'occasion de la manifestation du 1000e mercredi, la Statue de la paix a été installée devant l'ambassade du Japon. La lutte pour le Japon se heurte à une nouvelle étape...

Affiche du film My name is Kim Bok dong

FILMS INSPIRÉS DE FAITS RÉELS ET TÉMOIGNAGES

The Murmuring, réalisé par Byun Young-joo.


1995

Byun Young-joo a réalisé "The Murmuring", le premier documentaire coréen diffusé dans les salles de cinéma, qui retrace l'histoire des "femmes de réconfort" dans le pays. C'est également le premier documentaire sur ce sujet. Le film suit six femmes, Kim Haksoon, Kim Soondeok, Park Okryeon, Park Doori, Lee Youngsook et Kang Deokkyeong, qui ont vécu ensemble dans une vieille maison surnommée la Maison du Partage. Chaque semaine, elles manifestent devant l'ambassade du Japon à Séoul avec d'autres femmes pour demander justice pour les souffrances infligées par les soldats japonais. Dans ce film, Byun présente un monde sans hommes, où les femmes sont les uniques protagonistes. Elles se soutiennent mutuellement, vivent ensemble, se parlent et se disputent, mais surtout comprennent la douleur que les hommes leur ont infligée. Les soldats japonais les ont traitées de manière déshumanisante, tandis que leurs maris coréens les ont battues, trompées et maltraitées simplement parce qu'elles étaient des femmes. Beaucoup d'entre elles ont détesté la vie après avoir vécu dans un environnement de rejet et d'abus.

Affiche du film The murmuring

I can speak, réalisé Hyun-seok Kim.


2017

Une femme âgée rend régulièrement visite au bureau du quartier pour déposer des plaintes à chaque fois qu'un problème survient dans la vie d'une de ses connaissances. À chaque fois, c'est le même jeune fonctionnaire qui l'écoute prendre note de ses doléances. Bien qu'il ait du mal à la supporter, tout va changer lorsque la vieille dame lui demandera de lui apprendre à parler anglais. Min Jae découvre qu'Ok-Bun désire apprendre l'anglais afin de réaliser le rêve de son amie Jeong-Shim : apporter son témoignage lors de l'audience publique des femmes de réconfort à Washington D.C. Les deux femmes ont souffert du comportement de l'armée japonaise durant la Seconde Guerre mondiale. Malgré la préparation d'Ok-Bun, la pression de ce nouvel environnement l'empêche de s'exprimer correctement. Lorsque les spectateurs commencent à douter de sa sincérité, Ok-Bun aperçoit Min Jae dans l'assistance. Ce regard lui redonne le courage de parler et de dénoncer les injustices commises par l'armée japonaise.